BIOGRAPHIE

Pour leur 10e anniversaire, Jan Galega Brönnimann, Moussa Cissokho et Omri Hason présentent leur troisième album I Nia Yelle. En mandinka, la langue d’un groupe ethnique d’Afrique de l’Ouest, cela signifie : Ouvre tes yeux.

JMO représente non seulement les initiales des trois musiciens Jan Galega Brönnimann, Moussa Cissokho et Omri Hason, mais aussi les trois influences principales de leur musique : Jazz – Mandinka – Orient.

Les deux premiers albums Al nge taa et Dandoula Tala, célébrés internationalement par la presse et le public, sont déjà à leur troisième édition avec plus de 5000 exemplaires vendus.

La musique de JMO redonne vie à l’art du conte. Le son étincelant et clair de la kora rencontre les tonalités sonores et fumées de la clarinette basse, soutenues par les divers instruments de percussion d’Omri Hason. L’interaction entre Moussa Cissokho, Jan Galega Brönnimann et Omri Hason captive par ses mélodies magnifiques et son élégance rythmique – lors de leurs concerts inoubliables, les trois oscillent entre des moments magiques et des envolées rythmiques explosives. Le résultat est une musique de chambre authentique et contemporaine.

Le trio franchit les frontières entre les sons traditionnels et modernes d’Afrique, d’Europe et de l’Orient. Le répertoire provient des trois musiciens et reflète leurs différentes influences. La rencontre des trois cultures, le choix des instruments et la richesse des idées, des mélodies et des rythmes font de leur musique une aventure inoubliable !

Influencé par l’héritage culturel des chansons griots d’Afrique de l’Ouest, Moussa Cissokho chante la vie en Afrique et en Europe aujourd’hui. Ses paroles parlent de nostalgie, de rivières mystérieuses ou d’expériences aux contrôles frontaliers en Europe. Il appartient à la 42e génération de la grande dynastie de la kora et de la famille griot Cissokho, qui façonne la tradition de la musique ouest-africaine depuis plus de 1000 ans.

JMO voyage à l’international depuis 10 ans et a joué au Japon, en France, en Israël, en Slovaquie, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, en Angleterre, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Autriche, en Moldavie, en République tchèque, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay, en Italie, en Roumanie, en Slovénie, en Norvège, en Croatie et en Suisse.

Jan Galega Brönnimann est né au Cameroun. Il est connu depuis des années comme artiste innovant et transfrontalier. En tant que compositeur et instrumentiste, il a collaboré avec des artistes tels que Nils Petter Molvaer, Sidsel Endresen, Pierre Favre, Eivind Aarset, Saadet Türköz, Eddie Floyd, Round Table Knights, Kenny Werner, Michael Zisman, Aly Keïta, Lucas Niggli et bien d’autres. Il s’est fait un nom au cours des 25 dernières années et a tourné en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique et en Russie, où il s’est produit dans des festivals internationaux. En récompense de son travail, il a reçu la bourse d’Afrique du Sud de la fondation culturelle Pro Helvetia en 2008 et le prix de reconnaissance du canton de Berne en 2009. Lors du 38e prix annuel Jazz Station Award, il a été nommé « meilleur clarinettiste basse de 2016 ».

Moussa Cissokho est l’un des grands joueurs de kora et chanteurs du Sénégal. Né et élevé dans une famille griot influente avec 23 frères et sœurs (Ablay Sissokho est son frère aîné, Ballaké Sissokho est son cousin), il a été formé par son père dès son plus jeune âge, a voyagé avec lui et a joué lors de cérémonies traditionnelles au Sénégal, en Guinée Conakry et en Guinée-Bissau. Moussa Cissokho appartient à la famille Mandinka, le peuple du Mali médiéval, le plus grand empire ouest-africain de l’histoire. Selon sa tradition, il a appris à jouer de la kora, à danser et à chanter dès son enfance. À l’âge de 10 ans, Moussa Cissokho est devenu membre du Ballet National du Sénégal et a tourné dans le monde entier avec ce groupe pendant 6 ans. Aujourd’hui, il vit en Autriche et joue avec des musiciens d’Europe et d’Afrique.

Omri Hason est né et a grandi en Israël. À l’âge de 10 ans, il a fait ses premières expériences musicales sur la batterie. Ce fut le début de sa passion pour la musique en général et sa mise en œuvre sur divers instruments de percussion en particulier. Il a reçu ses premières impulsions musicales de son entourage immédiat et s’est ensuite spécialisé principalement dans le jeu du zarb, du darbuka et du tambour sur cadre. Il vit en Suisse depuis 1986. La palette de couleurs rythmiques et percussives de sa formation musicale s’est élargie depuis 1996 grâce à des cours avec le maître percussionniste iranien Djamchid Chemirani sur le zarb (tambour iranien) et a été enrichie par des accents précieux grâce à un engagement intensif avec le rythme indien et son langage dans la culture musicale. Omri Hason est le fondateur de deux quatuors : Kedem Ensemble et Modus Quartet. La composition des deux formations est constituée de membres d’origines différentes : Israël, Iran, Italie, Grèce et Suisse. L’intérêt principal d’Omri Hason est le dialogue entre différentes cultures et leur connexion musicale.